Comment faire pour tenter de ramener à soi les famille dispersées ?
1. On prend une mesure contestée.
Non seulement par l’opposition, qui gueule quoi qu’il arrive, mais également par les familles catholiques de droite et les étudiants de droite.
Cette mesure, c’est assez simple :
Nous allons dire aux familles que c’est très simple : soit le jeune vit au domicile des parents et dans ce cas ils bénéficient de la demi-part, soit il n’y vit plus et il vivra avec l’allocation logement.
Dans tout ça on oublie que le jeune peut vivre loin du domicile de ses parents parce que ses études l’y contraignent mais que ce sont toujours ses parents qui le financent.
2. On laisse tout ça mariner. On attend que les gens opposés s’opposent.
3. Ensuite, on revient sur cette décision.
Mais on ne dit pas que c’était une erreur de la prendre. On fait plutôt comme si quelqu’un d’autre l’avait prise. Et on dit que c’est pas bien d’y avoir pensé puisque :
Les dépenses destinées à la formation des jeunes doivent être considérées comme un investissement d’avenir, prioritaire pour le pays.
Et on laisse les députés UMP et les ministres se féliciter de la bonne décision de Nicolas Sarkozy, de la bonne nouvelle. On laisse croire l’Unef que c’est grâce à elle, on est habitué à ce que l’Unef se touche. On laisse croire que c’est Valérie Pécresse qui a fait la bourde, elle va gicler au prochain remaniement. Mais dans tous les cas, on fait croire que Nicolas Sarkozy est bon pour les étudiants en prenant cette décision, alors qu’il n’a fait qu’une reculade.
Une réponse sur « Précis de communication de l’UMP »
« reculade » , j’adore ce mot !