J’ai récupéré les rapports annuels des neuf dernières années publiés par la division nationale de lutte contre le hooliganisme (DNLH). L’occasion de découvrir des graphiques usant un peu trop l’option «3D». Cette fonctionnalité est à éviter autant que faire se peut, en voilà quelques exemples.
Un des problèmes de cette option 3D est qu’elle ne permet pas facilement de d’identifier le chiffre exact lié à une série. Complexe de dire ici s’il y a eu plus moins de 3000 utilisations d’engins pyrotechniques pendant la saison 2008-2009, dans ce graphique.
Les graphiques 3D, quand ils présentent plusieurs séries cachent également l’une avec l’autre. Ce graphique tiré du rapport écrit après la saison 2011-2012 ne permet pas de voir grand chose, surtout concernant les interdictions judiciaires de stade (IJS)… Quant à estimer le nombre maximum d’interdictions administrative de stade (IAS) que ce soit en nombre.
Et bien malin qui saura dire combien d’interdictions étaient prises à la 29ème journée de championnat pendant la saison 2012-2013, à partir du graphique ci-dessous.
Surtout que concernant les interdictions administratives et judiciaires de stade, on ne sait jamais de quoi il s’agit : le nombre d’interdictions prises à la date en question, le nombre d’interdictions en cours lors de la journée ? Une chose est certaine : ça monte, et ça descend.
Pour l’utilisation des engins pyrotechniques aussi, une seule leçon est tirée : on en utilise pas mal en fin de saison.
Le dernier rapport montre une évolution notable dans ces graphiques. La clef, c’est la sobriété, avec des couleurs simples, des valeurs indiquées quand c’est faisable, et le moins de 3D possible !