Je viens d’entendre à la radio trois nouvelles. Elles résument parfaitement tout l’actualité politique française. Bien sûr, pour moi qui débarque ça parait ahurissant. La première de ces nouvelles, c’est le fait que les socialistes se battent pour savoir qui sera où aux législatives. Je comprends qu’il faille que les pontes soient élus. Je comprends qu’il faille certaines personnalités. Mais qu’est-ce que c’est que ces histoires ? Le député, seul argument contre une proportionnelle, est un lien local avec sa circonscription. Ce lien devrait être important, le député devrait vraiment être un rapporteur des envies des administrés. Mais à force de parachuter des candidats où bon leur semble, le lien commence à se rompre. En plus annonce-t-on, la moitié des candidats sont des femmes. Ça tombe bien, puisque la plupart du temps, la moitié des candidats sont élus. Cela fait donc un argument pour le pourrissement de la politique.
Les résultats du CNE sont misérables. Seuls 10% des CNE seraient effectivement transformés en emplois durables. Et encore, nous ne sommes pas à la fin des deux ans de préavis. Et il y a deux jours, le Premier Ministre, qui devait sûrement être au courant, enfin, je l’espère, a présenté il y a quelques jours un même contrat pour les personnes âgées. Je pense qu’un des problèmes avec ces contrats, c’est leur nom. Si on avait appelé le CPE « Contrat Première Expérience ». Si l’on avait nommé le CNE « Contrat Reprise Confiance Chômeur », le CR2C. Il ne faut pas les voir comme une occasion de retrouver du travail. Mais plutôt comme une chance d’avoir d’autres expériences. C’est à dire qu’il faut limiter ces contrats par personne. Pas plus d’un par personne, sauf si elle est d’accord. Il faut également voir si les prestations sociales chômage ne se retrouvent pas amoindri par un CNE.
Mais bon, un Premier Ministre qui copie une méthode qui ne fonctionne pas, deux jours avant de dire que ça ne fonctionne pas vraiment, c’est encore un bel exemple de gestion du pouvoir. Enfin, un jeune a été condamné à trois mois ferme suite au violence face à un CRS. Je ne sais pas s’il est innocent ou coupable. Mais ce qu’il a dit c’est que les juges ne voulaient pas perdre. qu’ils n’avaient pas compris que le combat était perdu pour le gouvernement et qu’ils s’acharnaient. Là, une question se pose. Si il a raison et si les juges se vengent, la séparation des pouvoir est assez compromise puisqu’un jugement dépend du gouvernement. Mais si il a tort, une autre question se pose. Pourquoi ne fait-il pas confiance aux juges ? Pourquoi croit-il au complot ?
Un jeune n’a pas confiance en sa justice, vive la France !