Le début des vacances d’été entraîne un flux de vacanciers vers les plages, vers les pays chauds. Mais elle apporte aussi un flux de personnes retournant dans des pays qu’elles n’ont pas connus, la « trêve scolaire » étant fini.
Considérant que la circonstance que la fille de Monsieur X… soit née en France, qu’elle y soit scolarisée et qu’elle ne connaisse pas le pays d’origine de ses parents ne suffit pas à établir que l’intérêt supérieur de cette enfant n’a pas été pris en compte dans la décision ordonnant la reconduite à la frontière de l’intéressé ; que, par suite, le moyen tiré de la violation, par l’arrêté attaqué, des stipulations précitées du 1 de l’article 3 de la Convention internationale des droits de l’enfants de peut qu’être écartée.
Les enfants en situation irrégulière sont donc reconduits à la frontière. Il faut maintenir les chiffres. Nicolas Sarkozy veut que ces annonces correspondent à la réalité. Ainsi, un policier de la préfecture1 affirmait devoir tenir un nombre de quotas. Ils se plaçaient donc dans les quartiers « multiethniques »2 et vérifiaient les papiers de tous les gens ne semblant pas français. Les noirs, les maghrébins, on leur vérifie des papiers. Les blancs, on laisse passer. Et tous ceux qui ont des papiers non-valides ou aucuns, ils sont rapidement remis dans les charters. Aujourd’hui, je suis passé près de Roland-Garros. Et je suis revenu vers le centre en passant par le XVIe. L’arrondissement des gens plus aisés, diront-nous. Et je me demandais pourquoi on ne vérifiait pas les papiers des nounous, celles qui gardent les enfants des riches. Il n’y en a pas beaucoup qui doivent avoir des papiers. Je ne veux pas que l’on renvoie ces femmes dans leurs pays. Je pense qu’il faut accueillir, et limiter la diffusion d’un idéal français… Mais, pour tomber dans les lieux communs, il y a une loi a deux vitesses. Et ça emmerde.