Avec la periode de crise, le chiffre devient un slogan. Confrontés à un besoin de prouver la pertinence de leur programme, une corrélation à la base de leur propositions, la validité de leurs chiffrages ou encore la force de leur bilan, ils usent des chiffres, statistiques et graphiques. Au risque d’abuser.
C’est le sens de la présentation que j’ai faite le 6 décembre au Personal Democracy Forum à Paris.
- Diapositive 7 : Voir l’impossibilité de chiffrer la délinquance. Et voir comment Brice Hortefeux utilise les couleurs bleues et rouges, n’inscrit pas d’échelle pour mettre en avant l’action positive de son gouvernement.
- Diapositive 8 et 9 : Sur la dette, la seconde diapositive présente une autre présentation du graphique, pour montrer que finalement, la dette, c’est aussi bien la gauche que la droite, no matter what.
- Diapositive 10 : Un rapport du Conseil de l’emploi, des revenus et de la cohésion sociale déclarait en 1999 qu’à « y regarder de près, la main-d’oeuvre étrangère occupe des emplois de qualité assez différente, en particulier par les statuts et les rémunérations, de ceux de la main-d’oeuvre autochtone » et ajoutait que « la main d’oeuvre étrangère joue d’ailleurs le rôle d’amortisseur de crise.«
- Diapositive 12 et suivantes : à ce propos, lire l’article sur le datablog d’OWNI « Batailles de chiffres autour d’un impôt local« . L’intérêt est de montrer que selon l’angle, on peut faire dire n’importe quoi aux chiffres, et qu’il faut donc envisager tous les angles, ou que c’est un des métiers du journaliste de demystifier les chiffres.