C’était très drôle. Deux manchots mâles avaient, dans un zoo de Toronto, une histoire d’amour.
Des animaux pédés, comme quoi ! Ça n’arrive donc pas que chez nous les humains !
Mais bon, il est de l’animal comme il est des hommes. Le seul besoin impérieux est celui de la reproduction. Chose impossible entre deux individus du même sexe. Les soigneurs ont donc décidé de les séparer, pour la survie de l’espèce, en voie de disparition. Christian Vanneste a du être content, lui qui déclarait l’homosexualité « une menace pour la société » !
Et donc, en l’absence de leur partenaire, les deux manchots ont convolé avec des femelles. « Coming in » surtitre Le Monde.fr. « Plus si gay que ça » explique 20minutes.fr. Ailleurs on entendait « retour à la normale« . Gawker expliquait que l’histoire faisait penser à Brokeback Moutain et que le zoo de Toronto détruisait l’amour homosexuel comme il était détruit ailleurs. Tom Mason, l’attaché de presse du zoo, avait pris soin de préciser tout au long de cette bromance que leur relation était surtout amicale et « sociale« . Rien d’anti-hétérosexuel donc, soyez rassurés braves gens.
Car si deux manchots mâles montrent l’un à l’autre des preuves d’amour, c’est « social« . Et deux animaux mâles, auparavant en couple, qui se remettent à fréquenter des femelles, c’est un « retour à la normale« . Alors qu’il serait juste plus pratique de dire qu’ils sont bisexuels et qu’ils sont pour l’instant avec des femelles.
Une réponse sur « Pédé comme un manchot »
Hey bah et bien, d’abord il n’y a pas d’amour ni d’amitié chez les animaux ? Même si on aime bien calquer leurs comportements sur les nôtres, je ne me souviens pas qu’on parle de sentiments animaux ? Alors avec un mâle ou une femelle, je crois pas que le manchot cherche la fusion des âmes, la connexion suprême entre deux êtres, mais juste l’acte sexuel non ? D’ailleurs, ça prend son pied au pieu un manchot ?