Quelques impressions sommaires sur les Journées d’Été des Verts.
C’est à Nîmes, dans la fabuleuse Cité Vauban que j’ai pu goûter de nouveau au délice des amphis bondés, transpirant, goûtus de sueurs. Mais la question n’est pas au confort matériel, mais plus au confort intellectuel. Les Universités d’Été ne me semblaient, avant ma venue à Nîmes qu’un marronier de plus pour rentrer de nouveau dans la people-politique après la grande pause des vacances —qui voient également leurs lots de marronier people-politique, Martine à la plage, au soleil ou en Égypte—. Rien de tel. D’université, il fut bien question. Des ateliers, des forums, des plénières. Plein de mots pour traduire des échanges, des grandes leçons et de belles rencontres. Autrement dit, la fac. Une université d’été, ce sont donc des petites réunions pour discuter tel ou tel point et dégager des idées, des propositions pour animer la vie d’un parti —ou d’un OPNI—, ce sont des points de repères dans la vie des militants et des sympathisants. Et surtout, ce sont des échanges entre ces réunions avec telle personne ou telle autre sur les résultats d’une élection, la nomination d’un candidat, le problème d’une vallée du Morvan.