Le 3 mars, je rencontrais Nicolas Voisin pour parler d’aaaliens avec à la clé une des plus belles vues de Paris qu’il m’a été donné de voir. Le 5 avril, je rencontrais Howard Dean pour discuter de son action sur Internet avec à la clé un brunch très sympathique en compagnie de blogueurs, journalistes-blogueurs, et acteurs du web organisé par la Netscouade et Terra Nova. L’occasion de faire un petit, et rapide, parallèle.
Je pensais avoir le temps de faire deux longs articles, mais je me rends bien compte qu’il vaut mieux en faire un court plutôt que de taire ces expériences. Retour sur deux rencontres récentes qui illustrent un aspect essentiel à mes yeux sur Internet : la transparence.
Le 3 mars, je rencontrais Nicolas Voisin pour parler d’aaaliens avec à la clé une des plus belles vues de Paris qu’il m’a été donné de voir. Le 5 avril, je rencontrais Howard Dean pour discuter de son action sur Internet avec à la clé un brunch très sympathique en compagnie de blogueurs, journalistes-blogueurs, et acteurs du web organisé par la Netscouade et Terra Nova. L’occasion de faire un petit, et rapide, parallèle.
aaaliens est un outil très simple de link-journalism. Il nous propose de suivre en temps réel la veille d’un groupe de personnes. Ces personnes se sont choisies, elles sont toutes des pointures de l’Internet. Lors de leur veille, il leur suffit de marquer la page dans leur marque-pages delicious en précisant un chapô et quelques tags et le lien apparaît sur le site. L’aristocratie (au sens propre, le pouvoir aux meilleurs) nous permet ainsi d’avoir accès à la crème d’internet et à une sélection des meilleurs pages pour un certain thème. Avec, pourquoi pas, un nouveau moyen de trouver une information non pas parmi l’exhaustivité de Google, mais parmi la qualité d’aaaliens. Je reviendrais sûrement sur tout cela plus tard !
L’intérêt d’un tel outil, est qu’il est très intéressant à utiliser pour les utilisateurs et qu’il n’est pas du tout alourdissant pour ceux qui l’alimentent. C’est complètement transparent. On ne fait que de présenter autrement un usage déjà présent dans l’habitude d’une personne.
C’est exactement la même chose pour Howard Dean et les débuts des campagnes en ligne. Il s’est rendu compte avec son équipe que de nombreux sympathisants utilisaient [Meet-up][8] pour se retrouver et discuter d’Howard Dean. Il arrivait même en deuxième position dans le classement des événements Meet-up après les sorcières. Ne voyant pas tous ces sympathisants concrétiser leurs actions par une adhésion, Howard Dean a eu l’idée de faire un réseau social pour remplacer Meet-up, ne changeant pas les usages des internautes mais simplifiant leur tâche. La suite, vous la connaissez, ou non, mais Barack Obama a été élu. Je reviendrais sûrement sur d’autres aspects de son intervention plus tard.
La clé donc, il me semble, c’est de ne pas chercher à créer forcément de nouveaux usages, mais à simplifier ceux existants déjà.