Je ne sais pas exactement quand est-ce que ça a commencé à me toucher. Au début, Bombay et ses problèmes, ce n’était qu’un bruit dans mon réveil jeudi matin. Ce n’était qu’un massacre de plus comme on en entend tellement à la radio. Et puis, il y a quelques instants, peut-être parce que ça fait quand même deux jours que ça dure ou peut-être parce que dans ces morts on a prononcé un nom, on a identifié le massacre par cette femme, fondatrice de la marque Princesse Tam-Tam1. Sans manquer de respect à sa mémoire, cette femme, je m’en fous. Mais le fait de donner un nom au massacre, de l’incarner par celle-ci m’a permis de me rendre compte que des gens sont vraiment morts. Que des cons, parce que je ne vois pas d’autres mots, se laissent enfermer dans l’idée d’une religion intolérante qui nécessite de tuer2. Que moi, demain, je peux aussi mourir dans le métro parce que quelqu’un se fait exploser pour son Dieu. Qui connaît les desseins de Dieu ? C’est vraiment n’importe quoi. Ça m’attriste.
-
ce n’est pas de la pub, c’est la construction du web sémantique. Naviguer d’un point à un autre en toute sérendipité. ↩
-
alors que je suis certain que l’Islam saurait être autre chose ↩