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Passons au choses sérieuses, et à la casserole

Lors de ma précédente, et trop courte, visite j’avais redécouvert sur Second Life le déplacement ainsi que les différents lieux. Aujourd’hui, j’ai décidé d’aborder, pour le laisser de côté complètement par la suite, le domaine du sexe.

Lors de ma précédente, et trop courte, visite j’avais redécouvert sur Second Life le déplacement ainsi que les différents lieux. Aujourd’hui, j’ai décidé d’aborder, pour le laisser de côté complètement par la suite, le domaine du sexe.

Ce matin, j’ai décidé de poursuivre ma découverte de Second Life. Peut-être que le moment n’était pas très bien choisi, mais moi qui pensait interroger des personnes au hasard des rencontres, je trouvais des lieux déserts. Ce matin, ne trouvant pas âme qui seconde-vive, je me suis dit que j’étais sûr d’en trouver au Red Light District, l’équivalent du quartier du même nom d’Amsterdam. Comme vous le savez, les putains d’Amsterdam, de Hambourg ou d’ailleurs qui nous donnent leur joli corps, qui nous donnent leurs vertus pour une pièce en or sont toujours là où est l’argent. C’était parfait pour découvrir un monde de Second Life assez mystérieux.

J’arrive donc dans ce lieu et tente d’entrer en communication avec des putes, puisque c’est le mot. Une première ne veut pas me parler, elle veut seulement des L$, mais je n’en ai toujours pas, en échange de sexe. J’essaie de comprendre avec elle ce que signifie « sexe » sur Second Life mais pas de réponse. Je tente le coup avec une autre fille, Elowen, qui est beaucoup plus sympathique avec moi. Elle commence à me narrer sa seconde vie. J’avoue que j’avais, et j’ai toujours, du mal à comprendre comment on peut payer pour du sexe sur Second Life. Le sexe, techniquement, c’est un script qui fait bouger les personnages. Ceux-ci n’étant pas forcément réaliste, cela ne ressemble même pas un film pornographique. Elowen m’avoue ne pas gagner beaucoup d’argent, « seulement de quoi s’acheter des choses sur Second Life« . Elle a « une chambre de motel et un panel de «dirty sex» » alors que d’autres filles demandent de l’argent pour « de vraies images par webcam« .

Pressée par mes questions sur le sexe, elle finit par me proposer de la suivre vers un lieu où on peut faire du sexe gratuitement. Je sais maintenant à quoi ça ressemble. Dans ce lieu, des tas de boules roses et bleues qui, dès que l’on clique dessus, déclenche sur notre avatar une action, évidemment sexuelle. Étant un homme il me suffit de cliquer sur une boule bleue et qu’une fille clique sur une boule rouge pour obtenir une relation visuellement explicite. Rapidement, pour le besoin des photos, je me déshabille et me lamente à voix haute de mon manque de pénis. Un congénère m’en propose un à acheter puis finit par me le donner. Je peux donc pleinement me déplacer dans ce lieu aux multiples scénarios, de la douche au lit, en passant par les toilettes ou la suspension.

Quelle est le résultat de cette expérience sexuelle ? Tout d’abord, la difficulté d’imaginer que lorsque son avatar est en pleine action avec un autre avatar, il y a une autre personne de l’autre côté du fil. Deuxièmement, l’absence quasi-totale, pour moi d’excitation. C’était marrant à voir, à faire; j’étais curieux de connaître quels étaient les scripts derrière tout ça. Mais de là à payer pour la même chose, le rapport plaisir/prix est bien trop élevé pour que je le fasse.

Conclusion de ce second voyage : j’ai enfin un sexe, mais qui est toujours en érection (enfin, mon avatar en a un) et j’ai fait du sexe en public (enfin, mon avatar l’a fait). Comme vous pouvez le voir l’utilisation de la première personne dénote une identification à ce personnage, sûrement parce que c’est moi qui le commande; mais je n’ai pas eu l’impression ce matin, devant mon ordinateur, d’avoir une relation sexuelle.

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